mardi 24 février 2009

I my meme mine

Regarde chérie, on est sur Internet!


Et plus précisément sur le blog du Jellycat (j'aime beaucoup ses strips et son humour pince-sans-rire)

Bon, une petite up de G&G au cas où vous n'auriez pas suivi le blog de Nephyla (d'ailleurs c'est très vilain de votre part, bande de canailloux) :

Iiiiiiih Baptiiiiiiiste! <(*0*)>

Et puis pour que ce post ne soit pas qu'un ramassis de citations du travail d'autres gens et pour le justifier un peu, je pique une idée rigolote à Diane, un meme qui circule en ce moment sur LiveJournal: "Le principe est de mettre une citation de tous les Work In Progress qu'on a."

Pour ma part, j'ai une foultitude de textes commencés et que je n'aurai sans doute jamais le courage de finir, mais dans ma grande mansuétude, je ne vais poster ici que ceux qui ont un rapport avec la bédé:

Premièrement une critique des Watchmen que j'avais tenté pour une communauté de reviews de bouquins, j'ai été un peu ambitieuse sur ce coup-là:


Titre de l'oeuvre: Watchmen, les gardiens
Scénariste: Alan Moore
Dessinateur: Dave Gibbons
Editeur français: Delcourt
Résumé de l'oeuvre: Les super-héros existent, c'est un fait. Et leur histoire a connu de nombreux bouleversements depuis que le tout premier d'entre eux, un homme normal, a décidé un beau soir de se déguiser pour mettre la seule force de ses poings au service de la justice et de la paix.
D'abord ils connurent les dérives extrémistes de certains super-héros un peu trop attachés à faire leur travail, puis ils subirent les foudres du gouvernement qui, les jugeant incontrôlables, demanda à ce qu'ils fussent recensés et que leur identité secrète fût dévoilée; enfin, ils durent encaisser l'apparition, traumatisante, de véritables surhommes, comme le Dr Manhattan, scientifique irradié devenu demi-dieu, ou encore Ozymandias, l'homme le plus intelligent du monde.
Les super-héros ne sont plus ce qu'ils étaient, c'est un fait. Mais la mort violente de l'un d'eux, le détestable Comédien, va remuer la boue atroce des souvenirs et réveiller certaines consciences endormies.
Au même moment, le compte à rebours d'une catastrophe imminente a déjà commencé. Certains choisiront de se battre. D'autres préfèreront fuir et s'emmurer, face à eux-mêmes, dans des forteresses de cristal.
Mais tous sont impliqués, tous sont liés, et tous devront faire face... à la pire des tragédies.

Il n'est sans doute pas exagéré de dire que, dans la vaste multitude de comics de super-héros publiés à ce jour, il y a eu un avant et un après Watchmen. Mais c'est encore plus que ça.
Disons plutôt, en toute modestie et en gardant la tête froide, que dans toute l'histoire de la littérature mondiale, il y a eu un avant et un après Watchmen, comme il y a eu un avant et un après Illiade et Odyssée.
Je veux vous parler de l'oeuvre la plus puissante qu'il m'ait été donné de lire, du livre qui a fait exploser l'arrière de mon crâne pour tartiner les murs de ma cervelle encore fumante. Vous pensez qu'une oeuvre de bandes dessinées ne peut pas bouleverser votre vie et votre conception des choses? Enfants que vous êtes.


Je reste assez satisfaite de mon résumé, n'empêche, j'en ai chié pour le rédiger :) Je comprends en revoyant la critique pourquoi je n'ai pas continué, j'avais placé la barre un peu haut quand même, difficile d'enchaîner après ça -__-;;;

Deuxièmement, une tentative d'apologie de HunterXHunter et de review de One Piece, qui a fini par s'avérer beaucoup trop monumentale; faudra vraiment que je me repenche dessus un de ces quatre (hahaha... j'ai pas le teeeeemps T3T):


LES HÉRITIERS DE TORIYAMA
ou L'Humble Review d'une Faible Femme

Introduction très zénérale afin d'aller zau suzet plus zézaiement

1984. Apple lance le premier MacIntosh, Terminator premier du nom est projeté sur les écrans du monde entier, tandis qu'au Japon, une véritable bombe aux répercussions sans précédent se prépare: elle s'appelle Dragon Ball, petit bijou graphique et ovni narratif qui garde jusqu'à aujourd'hui son pouvoir de fascination auprès de tous les publics. Le shounen moderne est né.
42 tankôbon, une série animée de 500 épisodes, et une cargaison de divers produits dérivés plus tard, Akira Toriyama, son créateur, vit désormais de ses rentes et ne fait plus grand chose. L'heure est donc venue de passer le flambeau et de chercher qui, parmi la flopée d'auteurs engendrés du sillage de ce monstre sacré, saura offrir aux lecteurs l'épopée fédératrice de son temps.
Parmi la foule de prétendants au trône, deux candidats sérieux se sont démarqués, tous deux se réclamant ouvertement de Toriyama et lui rendant hommage dans leur série respective.
Le premier, Eiichiro Oda, explose des records de vente à chaque nouveau tome de sa réjouissante fresque pirato-burlesque, One Piece. Le second, Yoshihiro Togashi, best-seller lui aussi avec son chef-d'oeuvre HunterXHunter, mais dont la popularité est entachée aujourd'hui, pour de multiples raisons sur lesquelles nous reviendrons.
De quelle manière ces deux auteurs reprennent-ils ou se jouent des codes du genre imposés par leur prédécesseur et maître pour enfin proposer leur propre modèle, tout en ayant une approche radicalement différente l'un de l'autre?
Le présent article n'a pas pour but de faire un concours de grosses bites entre ces séries que j'adore ou de consacrer définitivement l'un de ces deux auteurs héritier légitime de Toriyama, entendons-nous bien.
Initialement, je ne devais en faire qu'une seule mini-thèse, mais ayant acheté et relu tout HxH récemment, je me suis rendu compte que j'avais beaucoup de choses à dire dessus, donc mon article se divisera finalement en deux parties:

- HunterXHunter ou Le Fils Prodigue

- One Piece ou Surpasser le Père


Ouééééé!

mercredi 4 février 2009

Angoulême m'a tuer X_____X

Je suis encore dans le pâté de cirage après les quatre jours plombants de festoche, je vais essayer de rassembler les quelques neurones que j'ai de pas grillés pour vous résumer tout ça.

D'abord, pour ce qui est des projets que je devais présenter: hum. Bah en fait j'ai passé quatre jours éreintants, tant physiquement qu'intellectuellement, mais au final j'ai surtout eu l'impression de brasser du vide (en m'agitant beaucoup dans tous les sens). Donc, vous l'aurez compris, peu de résultats probants de ce côté là.

Rien de négatif non plus, et c'est un peu ce qui m'embête. Je m'attendais à un gros coup de coeur ou un gros coup de boule, mais pas "mouof ouais non mais ouais mais non mais en fait ptêt on verra mais c'est pas sûr mais pourquoi pas". Dans ma tête, Angoulême, c'était la deadline, le quitte ou double, et non pas le work in progress.

Du coup, pour tous les projets que j'ai pu présenter là-bas, ça a fini un peu en grand point d'interrogation, à mon grand dam - parce que, très sincèrement, je pensais que tous étaient solides, et que tous sortaient un peu de l'ordinaire: dans ma tête, ils ne pouvaient que se faire descendre ou signer immédiatement. Dans le train du dimanche soir qui m'a ramenée à minuit à Paris, je dois avouer que je n'avais plus la moindre étincelle de combativité en moi (c'est la pauvre Nephyla qui a d'ailleurs pâti tout au long du trajet de mon aigreur de vieux pilier de bar PMU).
La réponse est donc en suspens, mais dès qu'il y aura du nouveau, je vous en ferai part ici même.

Maintenant et avec le recul, c'est bizarrement rassurant lorsque je me dis que, bien qu'étant future-auteure-publiée, tout n'est pas gagné pour moi, et il faut encore que je me batte, pied à pied et en m'accrochant avec les dents, pour voir aboutir ces projets qui, chacun à son échelle, représentent un idéal, pour moi, quelque chose que je voudrais vraiment voir publier un jour.

Et heureusement, je ne suis pas toute seule dans mon coin à le penser: j'ai le grand bonheur, en tant que scénariste, de travailler également avec des dessinateurs exceptionnels, qui sont prêts eux aussi à batailler pour la réalisation de cet idéal, et qui croient vraiment aux histoires que j'ai pu leur proposer. Et ça, ça m'émeut tout plein mon petit coeur sensible de collégienne, sous mes dehors un peu rudes de camionneur serbe avant son café du matin. Allez :

ON AURA LEUR PEAU LES AMINCHES!!! DEATH OR GLORY!!!

Pardon pour cette débauche de grands mots exaltés, c'est mon côté shounen qui se réveille, face à l'adversité. ^^

En-dehors de ça, pour le côté un peu pipole/on se kiffe parce qu'il en faut; le kakemono de Geek & Girly il était GIGANTESQUE (alors que je m'étais attendue à des dimensions un peu plus modestes), merci Audrey, c'était carrément la classe!

Le vigile dubitatif est vendu séparément en option série limitée diesel
(et puis au moins il sert à donner une échelle, pour montrer à quel point le kakemono était GIGANTESQUE!)


Ensuite, merci mille milliards de fois à Florent Maudoux, un des hommes les plus classes du monde (il commence à y avoir de la concurrence dans mon top 3, dites!), pour sa gentillesse et sa générosité à l'épreuve des balles - en plus d'être extrêmement doué ce petit salaud est aimable, à vous en chambouler tout votre système de valeurs saines qui veut qu'on ne peut décemment pas tout avoir dans la vie. Eh ben si.

Je cite: "J'ai oublié toutes mes affaires de dessin à l'hôtel, alors tu tombes mal, je vais te faire ta dédicace au Bic, si ça te dérange pas, je sais c'est pas idéal mais bon, hiiiii pardon ne me frappe pas j'essaye de faire de mon mieux hiiiii pardon yamete kudasai."
Cliquouillez sur l'image pour voir en plus grand cette magnifique dédicace représentant Valkyrie, et puis
, si ce n'est pas déjà fait, courez en hurlant acheter et lire Freak's Squeele, de Florent Maudoux, paru chez Ankama éditions, mécréants!


Un autre mille milliards de mercis à James/Morja/jack in the box pour son soutien transcendant, sa disponibilité et ses critiques constructives: t'es énervant à avoir toujours raison, mec, mais heureusement que tu déchires en plus d'être un mec en or!

Dans la catégorie "heureuses rencontres", j'ai été charmée de faire connaissance avec Aurore - c'est véritablement galvanisant de se retrouver dans la même collection que des gens aussi sympathiques et talentueux! En espérant très fort qu'on aura d'autres occazes de se parler, et un peu plus longuement! ^^
Et puis j'ai aussi découvert quel genre de gars était ce petit enfoiré de Looky: alors laissez-moi vous dire que non content d'être pété de skillz, façon ninja du dessin, et de riprizenter à mort, Val-de-Marne stylee, eh ben Looky il a une personnalité qui poutre aussi sa mère le steak haché de bourricot; drôle, classe et gentil, qu'il est, le gars.
Salaud de jeune.

Enfin, comme en 2007 à la même période, j'ai pu (succinctement) deviser avec Algésiras, qui est décidément un des auteurs de bandes dessinées que je respecte le plus au monde.
Ce fut un grand honneur.

Et en avant pour de nouvelles aventures, maintenant: j'ai encore plus de pain sur la planche que je n'aurais cru! Au boulot, feignasse!

P.S.: Ah, et Melinda Gebbie m'a fait la bise. Mouahahahahaaaaa!