samedi 12 février 2011

[Inspiration] Walk, walk, fashion baby

/!\ Attention, post extrêmement long, pratiquement hors-sujet et complètement Out Of Character en ce qui me concerne.

La mode et moi, on n'est pas trop copines. On pourrait même dire que je m'en fous un peu. Ce qui n'est, dans les faits, pas tout à fait vrai; possédant -- malgré toute ma testostéronitude -- une paire d'ovaires, je suis atteinte de l'affliction particulière d'avoir des crises de fashionite aiguë à peu près toutes les équinoxes des années bissextiles. Les symptômes peuvent s'aggraver lorsque j'entre en contact avec une fashion pouffe (encore pire si ladite fashion pouffe se trouve être une de mes collocs, hum hum, passons, passons).
Mais ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous faire un billet de blog de bonnefemme pour autant, à causer godasses, épilation maillot et vernis à ongles (même si je ne me lasse pas de la teinte "aile de scarabée" que j'ai eu tant de mal à trouver. Hum). Simplement, parmi les choses qui m'inspirent en ce moment, il y a les hommes. Les hommes élégants, pour être précise.

D'abord, le contexte. Londres a fait partie de mes coups de foudre les plus violents l'année dernière, et je pense qu'il me perdurera pour les années à venir. Un des traits les plus remarquables de cette cité est sa dévotion envers la mode. Le métro londonien ressemble à un catwalk permanent, où toutes tailles, toutes silhouettes, tous âges se permettent de s'habiller avec style; quant à moi, qui me dis pourtant si peu au fait de ce genre de vanité, je me suis mise, à mon grand dam, à envier plus d'une tenue croisée entre deux "mind the gap".
Et il ne faut pas croire que là-bas seules les femmes se permettent d'avoir du goût, de la classe, du style, de la folie quand elles sont de sortie : en effet, leurs homologues masculins ne sont certainement pas en reste!

On peut se dire que si je ne m'intéresse que très rarement à la mode féminine, la mode masculine devrait, en principe, présenter pour moi encore moins d'attrait. Il faut dire que le choix paraît, à première vue, vraiment limité par rapport au large spectre de vêtements féminins, et que dès qu'un designer essaye d'innover ou de sortir un peu des sentiers battus, ce qui en ressort est soit complètement con

soit franchement ridicule, voire les deux :







John Galliano, inspirateur de cauchemars à base de clowns depuis 1984.

Il est pourtant possible pour les hommes de s'habiller de façon stylée sans rester coincé dans le paradigme complet-cravate qui, bien qu'il soit en général l'option la plus sûre, peut devenir foutrement ennuyeux à la longue, et sans non plus tomber dans le grand guignol barriolé. Je voulais donc parler ici de deux superbes spécimens de dandies londoniens dont le goût et l'élégance m'inspire et me réjouit: Matt Smith et Benedict Cumberbatch, tous deux acteurs, grands, minces, et dotés d'une beauté assez particulière, tous deux ayant également pour point commun d'être employés par Steven Moffat et Mark Gatiss, respectivement pour les séries Doctor Who et Sherlock.

D'abord Matt Smith, le plus jeune des deux (le plus jeune des Docteurs, aussi), qui présente un éventail de looks assez large, que ce soit sur les photos officielles ou dans les clichés de paparazzi:

Chic plutôt classique "black is the new black"

Une touche un peu plus "hobo" complétée de son ombre de barbe de trois jours tout à fait dans le thème


Le look décadent de rock star (notez la réutilisation du collier de perles, ce qui montre que c'est bien un fashion statement sur la première photo, et pas que de la rigolade - loooove! ^0^)


Le look urban bohemia qui reste très smart (notez aussi qu'il marche comme un pro du runway)

Le casual chic combinant t-shirt fatigué et veste à la coupe impeccable, avec la petite touche adorable de l'écharpe qui lui donne un air garçonnet

Ou encore de l'excessivement classique "plus British tu meurs" avec du tweed signé Paul Smith.

Benedict quant à lui a bien de la chance, puisque son rôle de Sherlock Holmes lui permet de porter des tenues sexy et taillées à la perfection, contrairement à Matt Smith dont le personnage est plutôt habillé comme un prof d'Histoire fauché des années 60. Et les fangirls se souviendront éternellement de la chemise prune que porte Sherlock dans le troisième épisode de la série éponyme, chemise consacrée "aubergine shirt of pure sex" par la critique anglaise Caitlin Moran du London Times:

Oh oui. "UNF" comme on dit dans le milieu.

Dans la vraie vie, Benedict montre des looks un peu moins variés que ceux de Matt, et bon, c'est vrai que j'ai dit qu'il ne fallait pas faire des complets un systématisme, mais il faut dire que les complets, Benny les porte particulièrement bien.


(j'avoue au passage que ce qui lui rajoute un miyard de points de charisme à mes yeux sont ses panards absolument gigantesques. Grrrraouh *0*)

Le style de Benedict, c'est la petite touche en plus. La cravate bleu ciel qui fait ressortir ses jolis yeux de chat:

(oui, le David Tennant en accessoire yaoi, aussi)

Les chaussettes rose vif, parce que les vrais hommes n'ont pas peur d'en porter


Pour se faire remarquer sur le tapis rouge sans même se balader à poil: les sparkly pompes recouvertes de sequins argenntey. J'a-dore.

Le fedora, c'est toujours classe sur qui le porte bien. Que ce soit en mode casual chic:

Ou plus champêtre:

(photo prise à l'avant-première de Tamara Drewe -- excellent film au passage -- où Benedict avait traversé le tapis rouge avec, sous le bras, un agneau en plastique:

Avouez que c'est autrement plus classe qu'un bête manpurse)

La veste militaire, c'est pas que pour les gonzesses (même si celle-ci je serais capable de l'agresser dans la rue rien que pour la lui voler):

L'audacieuse coupe au bol avec ses cheveux de rouquin au naturel était un risque à prendre, et il la roxxe avec autant de conviction que Tyra Banks qui sourit avec les yeux:


Fierce!

Si vous lisez ces lignes, c'est que vous venez de vous fader un post entier où je parle de mode masculine. Félicitations!



"We only have a short time in life, so it's nice to cut a stride and have a bit of flair. I love dressing up in suits. Style is one of life's joys -- it's something to be celebrated."

Benedict Cumberbatch dans Marie Claire UK, décembre 2010.

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mardi 8 février 2011

Teenage dreams in a teenage circus


(dessin de moi, couleurs de Kiri)

MYTHOOOOOOOOOOOOOOOO EST SIGNÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!!!!!!!!


Nous avons rencontré aujourd'hui même notre nouveau héros le ~*~***shiny***~*~ Jean-Claude Camano chez Glénat, lui avons renversé de l'eau dessus et sur nous-mêmes, signé les contrats, puis nous nous sommes enfuies en courant et en hurlant de joie à travers les rues d'Issy-les-Moulineaux.

Parce que non seulement Mytho ne subira pas les outrages d'un changement de format, non seulement on aura PLEIN DE PAGES par tome exactement pile comme on voulait, mais EN PLUS on sera en prépublication dans TCHÔ LE MÉGAZINE FUCK YEAH!!!

C'est pas un peu le deal le plus cool du monde, ça?

Benedict a bien mérité sa deuxième pupille de Daruma (*)!


(*): Pour ceux qui ne connaissent pas cette superstition japonaise: on peint une pupille à un Daruma lorsqu'on fait un vœu, et on peint la deuxième lorsqu'il se réalise... ^^

mardi 1 février 2011

Cool Girls Don't Look At Explosions

Bonne année toussa, des news en vrac:

-Vous devez le savoir maintenant mais j'ai désormais une fanpage sur Facebook, ouverte à tous et que vous pouvez consulter ici:

http://www.facebook.com/pages/Rutile/179235795441541

A priori ce sera vraiment pour donner des news rapido sur les projets sur lesquels je bosse; j'utiliserai toujours ce blog pour des updates plus conséquentes ^^

-La nouvelle vient de tomber: ce ne sera pas moi au scénar de Magical Val, le fameux spin-off de Freaks' Squeele que j'annonçais ici, finalement (Note aux jeunes scénaristes: ne pas commencer à parler d'un projet alors que vous n'avez pas encore signé!). Le projet revient aux mains de Florent Maudoux, accompagné de Run au scénar.
Évidemment, c'est considérablement emmerdant pour moi de lâcher un tel projet, d'autant que je m'étais beaucoup investie dedans ces, hrmmmm... deux? dernières années (surtout que j'avais déjà écrit les deux-tiers du tome 1, bouh hou hou, des heures de boulot qui partent à la poubelle... Note aux jeunes scénaristes: ne pas commencer à écrire le séquentiel entier d'un tome alors que vous n'avez pas encore signé!), mais si le propriétaire légitime réclame la garde de son personnage, je ne peux que m'incliner. Je demeure reconnaissante envers Florent de m'avoir présenté une telle opportunité, qui m'aura beaucoup inspirée et permis de mettre au point un des meilleurs scénars que j'aie jamais inventés. Je ne compte d'ailleurs pas le lâcher et suis déterminée à le transformer en histoire originale; parce que je reste convaincue qu'il faut qu'elle voie le jour, sous une forme ou sous une autre: le message que j'ai à faire passer est trop important pour le laisser mourir comme ça. I'll be back! LIKE A BOSS.

-Et sinon, Rhapsody continue son petit bonhomme de chemin en avançant lentement mais sûrement, entre les mains expertes et aimantes de la merveilleuse Kappou. Vous pourrez voir quelques updates sur son blog liées au projet, et voici un petit sucre d'orge bonus qu'elle a posté sur Deviant Art:




Il s'agit de la pétillante, la fabuleuse pop idol Cassandra Jones, jeune ingénue aux goûts vestimentaires douteux qui fera son apparition dans le tome 1 pour devenir un personnage un peu plus important dans les tomes suivants.

Et maintenant...

KEYBOARD SOLO: JJ ABRAMS!