Long post is looooooooooooooooooooong!

Le week-end du 15, je suis partie à Londres avec Princess D. et sa chérie - c'était ma première fois en Angleterre, et quel séjour mes aïeux!

Vendredi soir, c'était Avenue Q, l'excellente comédie musicale de Broadway avec des Muppets qui traite de thèmes d'adultes (vous avez sûrement déjà entendu The Internet is for Porn au moins une fois dans votre vie, ben ça c'est extrait d'Avenue Q) au Wyndham's Theatre

Le très beau Wyndham

Eh ben c'était de la BOULETTE! On en est sorties avec la patate et l'envie d'y retourner tout de suite - limite si cette version anglaise était pas mieux que celle de Broadway, c'est vous dire à quel point c'était bien. Paul Spicer en Princeton/Rod était époustouflant (et bogosse en plus), niveau jeu d'acteur, manipulation de marionnettes et chant, et Cassidy Janson a été la plus parfaite des Kate Monster/Lucy the Slut, son interprétation de There's A Fine Fine Line était bourrée d'émotion (autre moment favori du spectacle, Fantasies Come True, avec des bulles, des boules disco et un magnifique porté de muppet, ça nous a tuées).

Paul Spicer

Cassidy Janson

Autant vous dire que le séjour a démarré très fort!

Après, Londres ça a été :

-des gâteaux WTF dans les vitrines des pâtisseries (pour des raisons étranges, j'aime beaucoup cette photo, ceci dit)

-Des plâtrées de bouffe géante (Lamb shanks, gravy with mint sauce, mashed potatoes, peas, Yorkshire pudding, et le traditionnel Fish and chips)

-Des statues cool au Victoria and Albert Museum (ici, Truth and Falsehood d'Alfred George Stevens)

-Des corbeaux gueuthiques

-Des moments grosses touristes/fangirls hystériques ("Hiiii la scène finale de Sherlock Holmes hiiiii")

FOOD PR0N

-Des orgasmes multiples à l'Orangery de Kensington à l'heure du thé (pour moi, ça a été Rooibos à l'orange, Fruit scone with clotted cream and English strawberry jam, et Carrot cake)(mon dieu cette clotted cream, c'était le petit Jésus en Alexander McQueen : plus que divin)

Et comme ma vie n'était pas assez formidable comme ça, vendredi dernier devinez qui était à Bercy pour applaudir sa fausse blonde préférée?

Oh yeah baby

En carré VIP s'il vous plaît, Jean-Paul Gaultier deux rangs devant nous, et Dita von Teese trois sièges à notre gauche.
Et le concert en lui-même? MONSTRUEUX!
Le public était magmatique, et la Lady tenant une forme olympique, tant vocale que physique, ses danseurs parfaits (ils sont excellents, les brutes!) et ses musicos étincelants, c'était dantesque. Les meilleures chansons en live ont été Telephone (sans Beyoncé mais on fera pas les difficiles, non plus), Teeth, Bad Romance, Speechless et Paparazzi, cette dernière a été vraiment épique, d'ailleurs, avec GaGa en magical girl se battant contre un monstre à tentacules qui lui enlevait ses vêtements, et elle enjoignait le public à le prendre en photo pour le vaincre (même si les appareils étaient sensés être interdit, lulz), ce qui rendait un effet à couper le souffle, avec les flashes crépitant de partout dans la salle.
(Les photos suivantes ont été prises par Caro, de Raxxon, merci à elle)

GaGa sur un piano, c'est Jimmy Hendrix avec une guitare : elle était penchée dessus, à quatre pattes, jouant avec ses bottes à talons aiguilles quand ça lui prenait, se tordant dans tous les sens, tout en chantant comme si elle était dans sa salle de bains et pas du tout dans une position impossible. Le bœuf qu'elle a fait avec ses musiciens avec uniquement ses bottes, quasi en suspension au-dessus du piano était excellent - par contre elle doit user ses pianos comme des mouchoirs en papier, vu comme elle y allait comme un bûcheron.

Un concert de GaGa, c'est aussi les tenues à la con. L'espèce d'ange clampesque avec sa couronne en animatronics a fait, il faut l'avouer, son petit effet, pendant So Happy I Could Die.

Ma photo préférée, j'aime bien le côté dramatique qui s'en dégage - GaGa magical girl aux prises avec le poisson des abysses à tentacules = luuuuuurve!

Je vous laisse en compagnie de GaGaloo, avec un des moments les plus émouvants du concert, le très beau Speechless où pour une fois le public français n'a pas foutu la honte :

Tes "petits monsters" t'adorent, GaGa! \(^0^)/