Le premier chapitre de Mytho sortira en prépub dans le Tchô! Mag 150, pour le mois d'octobre (qui est aussi le mois de mon anniversaire, wou-hou!), alors chopez-le chez votre relais presse et n'hésitez pas à nous donner vos impressions, à Rachel et moi!
Vous pouvez le faire ici, ou sur le Facebook officiel de Mytho (qu'on alimente assez régulièrement avec toutes sortes de trucs cools) ou sur le Tumblr qu'on vient d'ouvrir (mais qui est uniquement en anglais lui par contre).
Et sinon, il est à nouveau venu le temps de
Remplir Inutilement Ce Blog Avec Un Questionnaire Trouvé Sur Internet!!!
C'est parti pour le meme de l'écriture que plein de gens ont fait il y a trois siècles, et moi je m'y mets avec ma ponctualité habituelle:
01. Qu’écrivez-vous en ce moment ?
J'ai mis la plupart de mes gros scénars du moment derrière moi; en ce moment, je boarde le chapitre 3 de Mytho tome 1. Dans les trucs à écrire incessamment sous peu, il y a Rhapsody tome 2 (qui s'intitulera Scaramouche! Scaramouche!), Geek & Girly level 03 stage 2, et évidemment Mytho tome 2 (mais pas avant l'année prochaine :P ). J'ai quelques scénars de doujins aussi à écrire, en espérant que je trouve le temps pour.
Et sinon j'ai toujours ma chronique qui paraît chaque mois dans le Lanfeust Mag, "La Sale Page de la Geekette", illustrée par ma complice Nephyla.
02. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?
Je dirais tous (au fait, questionnaire, faudra que tu m'expliques la différence entre "comique" et "humour"), dans l'idéal. Je préfère en général le registre comique, puisque c'est comme ça que je communique le plus souvent, mais je suis aussi une drama whore, comme on dit: j'adore la tragédie. Le mieux c'est d'arriver à mixer les deux; le créateur qui y arrive le mieux à mon sens est Joss Whedon. Il sait utiliser toutes les nuances d'humour possibles (premier, second degré, calembours, sarcasme, ironie, humour grinçant, humour noir...), et parfois au détour d'une blague il est capable de vous plomber la bonne humeur générale avec une grosse révélation tragique horrible, ce qui rend évidemment le contraste encore plus saisissant, et qui choque d'autant plus. En tout cas, mon but à moi en tant qu'auteur est d'arriver à faire les histoires les plus complètes possibles, et ça m'emmerderait de m'enfermer dans un seul registre. Le seul registre dans lequel je ne serais sans doute pas à l'aise serait le registre de l'horreur; je me sentirais trop intimidée par les gens qui m'auront précédée, avec un niveau d'excellence que je ne pense pas atteindre (comme, au hasard, disons... Junji Ito).
03. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?
Du thé; je ne bois pas de café, et le chocolat chaud c'est trop lourd sur l'estomac. Le thé est calmant, inspirant et extrêmement agréable. Je n'en bois pas trop souvent quand j'écris par contre, pour deux raisons: primo, j'aime le thé, et je trouve dommage de le laisser refroidir dans les moments où je suis trop prise par l'écriture (d'ailleurs, au passage, on ne réchauffe pas une tasse de thé, et surtout pas au micro-ondes, malandrins); deuzio: un geste malheureux est vite arrivé, et les claviers aluminium Mac sont merveilleux mais coûtent la peau du cul.
04. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?
Je dirais "imaginaire", je suppose. J'aime bien construire des mondes avec des règles particulières qui les régissent, en faisant en sorte que tout soit bien cohérent. Mes deux inspirations principales pour mes scénars, mes pierres d'angles, mon alpha et mon omega, ce sont les séries animées FullMetal Alchemist (la première série, celle de 2002, pas cette merde de Brotherhood) et Princess Tutu. Si les dessinatrices avec lesquelles je travaille connaissent (ou, mieux encore, en sont fans), je dois dire que ça me facilite beaucoup le travail. Nephyla connaît les deux et en est fan aussi. J'ai forcé Rachel à regarder les 51 épisodes de FMA quand on était encore en train de construire Mytho ensemble parce qu'elle ne connaissait pas; quand on bossait sur Pomi Pomi Pilulu je lui ai offert les deux coffrets de Princess Tutu, et quant à Kappou, je les lui ai achetés et envoyés par la poste alors qu'elle entamait tout juste la réalisation du premier tome de Rhapsody. Oui, bon, je suis peut-être un peu dingo sur ce coup-là, mais au final, il n'y a que peu de scénars à moi que je ne base pas sur ces deux séries, donc je considère ça comme un investissement, surtout pour les gens avec lesquels je veux travailler sur le long terme. Le point commun de ces deux œuvres est que leur histoire principale part d'un principe fondateur (la loi de l'échange équivalent pour FMA, le conte du prince et du corbeau pour Princess Tutu) et s'échine ensuite à mettre à mal ce principe, en faisant beaucoup souffrir les persos principaux au passage et en ébranlant fortement leurs convictions. Et ça j'avoue que c'est un mode opératoire que je goûte tout particulièrement.
05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
La fin d'après-midi. Le matin si j'arrive à me motiver suffisamment, mais c'est dur, le matin. Fut un temps où j'écrivais comme une dingue aux petites heures de la nuit, mais je suis trop vieille pour ces conneries, maintenant, surtout si je veux me ménager un rythme régulier. Si je me mets à déconner avec mes heures de sommeil, je le paye cher les jours qui suivent et j'ai du mal à m'en remettre. On rajeunit pas, hein.
La suite dans un autre post, un autre jour. Quel suspens, mon dieu, quel suspens.
C'est parti pour le meme de l'écriture que plein de gens ont fait il y a trois siècles, et moi je m'y mets avec ma ponctualité habituelle:
01. Qu’écrivez-vous en ce moment ?
J'ai mis la plupart de mes gros scénars du moment derrière moi; en ce moment, je boarde le chapitre 3 de Mytho tome 1. Dans les trucs à écrire incessamment sous peu, il y a Rhapsody tome 2 (qui s'intitulera Scaramouche! Scaramouche!), Geek & Girly level 03 stage 2, et évidemment Mytho tome 2 (mais pas avant l'année prochaine :P ). J'ai quelques scénars de doujins aussi à écrire, en espérant que je trouve le temps pour.
Et sinon j'ai toujours ma chronique qui paraît chaque mois dans le Lanfeust Mag, "La Sale Page de la Geekette", illustrée par ma complice Nephyla.
02. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?
Je dirais tous (au fait, questionnaire, faudra que tu m'expliques la différence entre "comique" et "humour"), dans l'idéal. Je préfère en général le registre comique, puisque c'est comme ça que je communique le plus souvent, mais je suis aussi une drama whore, comme on dit: j'adore la tragédie. Le mieux c'est d'arriver à mixer les deux; le créateur qui y arrive le mieux à mon sens est Joss Whedon. Il sait utiliser toutes les nuances d'humour possibles (premier, second degré, calembours, sarcasme, ironie, humour grinçant, humour noir...), et parfois au détour d'une blague il est capable de vous plomber la bonne humeur générale avec une grosse révélation tragique horrible, ce qui rend évidemment le contraste encore plus saisissant, et qui choque d'autant plus. En tout cas, mon but à moi en tant qu'auteur est d'arriver à faire les histoires les plus complètes possibles, et ça m'emmerderait de m'enfermer dans un seul registre. Le seul registre dans lequel je ne serais sans doute pas à l'aise serait le registre de l'horreur; je me sentirais trop intimidée par les gens qui m'auront précédée, avec un niveau d'excellence que je ne pense pas atteindre (comme, au hasard, disons... Junji Ito).
03. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?
Du thé; je ne bois pas de café, et le chocolat chaud c'est trop lourd sur l'estomac. Le thé est calmant, inspirant et extrêmement agréable. Je n'en bois pas trop souvent quand j'écris par contre, pour deux raisons: primo, j'aime le thé, et je trouve dommage de le laisser refroidir dans les moments où je suis trop prise par l'écriture (d'ailleurs, au passage, on ne réchauffe pas une tasse de thé, et surtout pas au micro-ondes, malandrins); deuzio: un geste malheureux est vite arrivé, et les claviers aluminium Mac sont merveilleux mais coûtent la peau du cul.
04. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?
Je dirais "imaginaire", je suppose. J'aime bien construire des mondes avec des règles particulières qui les régissent, en faisant en sorte que tout soit bien cohérent. Mes deux inspirations principales pour mes scénars, mes pierres d'angles, mon alpha et mon omega, ce sont les séries animées FullMetal Alchemist (la première série, celle de 2002, pas cette merde de Brotherhood) et Princess Tutu. Si les dessinatrices avec lesquelles je travaille connaissent (ou, mieux encore, en sont fans), je dois dire que ça me facilite beaucoup le travail. Nephyla connaît les deux et en est fan aussi. J'ai forcé Rachel à regarder les 51 épisodes de FMA quand on était encore en train de construire Mytho ensemble parce qu'elle ne connaissait pas; quand on bossait sur Pomi Pomi Pilulu je lui ai offert les deux coffrets de Princess Tutu, et quant à Kappou, je les lui ai achetés et envoyés par la poste alors qu'elle entamait tout juste la réalisation du premier tome de Rhapsody. Oui, bon, je suis peut-être un peu dingo sur ce coup-là, mais au final, il n'y a que peu de scénars à moi que je ne base pas sur ces deux séries, donc je considère ça comme un investissement, surtout pour les gens avec lesquels je veux travailler sur le long terme. Le point commun de ces deux œuvres est que leur histoire principale part d'un principe fondateur (la loi de l'échange équivalent pour FMA, le conte du prince et du corbeau pour Princess Tutu) et s'échine ensuite à mettre à mal ce principe, en faisant beaucoup souffrir les persos principaux au passage et en ébranlant fortement leurs convictions. Et ça j'avoue que c'est un mode opératoire que je goûte tout particulièrement.
05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
La fin d'après-midi. Le matin si j'arrive à me motiver suffisamment, mais c'est dur, le matin. Fut un temps où j'écrivais comme une dingue aux petites heures de la nuit, mais je suis trop vieille pour ces conneries, maintenant, surtout si je veux me ménager un rythme régulier. Si je me mets à déconner avec mes heures de sommeil, je le paye cher les jours qui suivent et j'ai du mal à m'en remettre. On rajeunit pas, hein.
La suite dans un autre post, un autre jour. Quel suspens, mon dieu, quel suspens.
Un suspens de folie my dear !
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